Autel de dévotion à Harmakis, dieu de Guizeh(Par Satré)

Autel de dévotion à Harmakis, dieu tutélaire de Guizeh

Hor-em-Akhet



Vous entrez sur une place sacré, destinée aux dévotions pour le grand dieu de Guizeh, Harmakis.

Ce lieu est un lieu saint où le respect et la purification sont demandés aux fidèles.

Pour les prières importantes, nous vous demanderons de vous rendre au temple, où un prètre sera heureux de recevoir les offrandes destinés au dieu Harmakis.

Nous acceptons ici les petites prières, et nous pourrons sur demande les transmettre au temple.

Respecter ce lieu de prière et de dévotion, ou encourez les foudres divines d'Harmakis, Horus dans l'horizon..

Bonjour à toi gardien je viens apporter une urne d'encens à la gloire d'Hamarkis je viens de prendre un bain et revêtu mes plus beaux habits.



Voici ma prière: "O gloire à toi Hamarkis et accepte mon humble offrande pour te remercie des biens faits que tu as bien dédaigné m'accorder depuis mon arrivée dans ta merveilleuse ville. Je jure de t'être fidèle et de venir embellir ton autel au fur et à mesure de ma prospérité"

Je lave ma bouche, j’adore le dieu, j’exalte l’Horus qui est dans le ciel, je l’adore. L’ennéade entend, les habitants de Guizeh se réjouissent : ils paraissent à ma voix, ils donnent le salut, au rayonnement du disque solaire et lui disent : Sois le bienvenu, ô vivificateur de toute l’humanité, du gros bétail et du petit, de la gent emplumée et de la gent à écailles, de tout oeil qui regarde : tu vivifieras le chanteur du roi Meh; il adore ta perfection chaque jour : que son nom demeure à jamais dans la bouche de toutes les races !

C'est entièrement épilée et lavée avec du natron pour me purifier que je présente devant toi, Ô grand dieu solaire, et je t'apporte ces quelques nourritures en offrande pour ton repas divin dans la voute céleste.

C'est humblement que je t'adresse cette prière:

"Ô bienfaisant Râ-Harmakhis!
Que le fils du Soleil, le Pharaon, soit vénéré pour tes mérites
Qu'il soit adoré quand tu te lèves bienfaisant à l'horizon oriental du ciel!

Ô Dieu qui se lève en qualité de soleil
Tu as éveillé ceux qui te font parcourir les chemins du ciel
Épervier saint, à l'aile fulgurante
Phénix aux multiples couleurs
Grand lion qui est par soi-même
Entends ma prière!

Pourquoi avoir accablé tes enfants de tels fléaux?
Ô lève-toi pour nous, Amon-Râ-Harmakhis!
Aide tes humbles serviteurs de tes largesses
Apporte-nous la force de lutter face à l'incompréhensible
Illumine la terre plongée dans les ténèbres."

Ipoua en se levant ce matin, ne s'était pas senti bien, comme une impression d'un regard malveillant sur son domaine, il se prépara à la hâte et décida de faire un tour d'horizons de ses terres. Sur sa chaise à porteur, il constata que ses ouvriers ne se sentaient pas à l'aise non plus. son contremaitre confirma le malaise. Ipoua comprit qu'un mauvais oeil était sur sa ville, seule la prière pouvait apaiser ce fléau. il se rendit aussitôt au temple.

il pénétra dans le superbe temple d'Harmakhis, Ipoua se purifia et se présenta devant le dieu de sa ville, non sans avoir déposé de la nourriture sur l'autel.

"Harmakhis, protège nous de ce malheur qui frappe notre ville
Je sais que je ne suis pas un ferveur défenseur de ce lieu,
Et que je ne suis pas digne de ton temple
Mais écoute ma demande et fait en sorte de nous protéger une fois de plus Grand Sphinx."

ne se sentant pas à l'aise dans ce lieu, Ipoua se retira rapidement et espérait que le Sphinx l'avait entendu.

Ô divinisime Harmakis, pourquoi déchaine tu ta colère sur notre cité et qui t’a et t’est toujours acquise pour ta grandeur, pourquoi tant de fléaux d’un coup qui de plus rende l’air de la ville irrespirable, étouffante au point que l’ambiance est devenue lourde et suspecte…

Un nouveau jour commence, après une bonne nuit de repos et une petite soirée entre amie à ce raconter les exploits de la journée dans les champs.

Comme tout les matins, je sors du lit lorsque le coq de la ferme voisine sort sont doux et merveilleux chant matinal qui est signe de salutation au grand et rayonnant dieu soleil qui se lève, pour nous éclairer et réchauffer nos corps à longueur de temps.

Mais ce matin il y avait quelque chose d’étrange, le chant du coq était mélancolieux, d’une tristesse inhabituelle qui reflétait même la peu de quelque chose d’inconnue.

Je pris le temps d’aller à ma bassine qui remplie de l’eau sacré du grand et fertile Nil, me permet de faire ma toilette tout les matins afin d’être présentable devant mes amis, ainsi que devant mes employés, clients, notable de la cité et de même que devant mes esclaves qui se doivent elles même d’être d’une propreté irréprochable sous peine d’être punie (mais cela est une autre histoire que si j’ai le temps un jours vous raconterais Ô grand dieux protecteur de Guizeh)

Je sais que comme pas mal de mes concitoyens je ne suis pas un honorable de vos fidèle, vu que je ne viens que très rarement dans votre merveilleuse demeure par manque de temps et du fait que je suis souvent éloigner de notre glorieuse cité.

Mais je vous promets Ô divinité qu’à l’avenir je ferais le maximum pour venir vous voir, vous offrir les meilleurs mets et boissons que je trouve dans mes lointains voyages, de plus je ferais aussi des dons de minéraux précieux et rare que seul les dieux d’un pays lointain aux notre connaissent.

Je dépose donc pour commencer ma promesse ce délicieux met de grenouille, biquette et gazelle accompagné de dattes et de succulentes noix exotique dont je ne connais pas le nom ainsi qu’une jarre venant d’une contrée lointaine contenant un alcool fantastique à base de protubérance inconnue de par chez nous et qu’on appelle pomme de terre.

J’espère que cela vous plaira Ô divinisime dieux protecteur de Guizeh Ô grand Harmakis, votre serviteur LS4BZH.

Rpharaoun se présenta aux pieds de ce majestueux temple, ôta ses sandales et remonta les longues marches pieds nus. Ni la fatigue, ni les lacérations de ses jambes ne l’empêchèrent d’atteindre le sommet du temple afin d’apporter offrandes et psalmodier quelque prières pour le salut de sa cité bien aimée.

Arrivé aux portes du temple il ôta de nouveau son nemes et ses bijoux en signe d’humilité et de dévotion au dieu Ré.

Il se dirigea vers le mastaba, et s’agenouilla en position de prière devant le naos portant la statue du dieu ré.

Il déposa son nemes, ses bijoux, des dattes, de l’huile d’olive et une colombe en offrande au dieu soleil.

Avant de sortir il psalmodia cette prière :

Ô Ré gardien d’Égypte et de Guizèh.
Accepte mes larmes et mes souffrances et nettoies nos âmes de nos péchés.
Accepte les fruits de ce palmier et fait que ce fléau en soit le dernier.
Je t’offre cette colombe afin que nul guizéhen ne succombe.
Accepte cette sève d’olive afin que le feu de cette montagne quitte nos rives.
Ô gardien d’Égypte et de Guizèh.
Fait que la vie dans notre cité soir amour bonheur et sérénité.

Rpharaoun laissa ses présents aux pieds du naos et il retourna dans son palais et le soir par la fenêtre de sa plus haute tour il n’arrêtait pas de contempler le temple guettant le moindre signe de clémence des dieux.

Ô Grand Harmakhis
Nous te devons la vie
Ô Divin Harmakhis
Que nos cultures fructifient
Mais de grace! Ô Harmakhis
Que Guizeh, notre Cité
Des miasmes soit eloignée!
Ton peuple reconnaissant! Ô Harmakhis

*Tanis entra dans le temple, la mine déconfite. Elle était passé par son champ de lentilles, et elle l'a vu se faire dévaster par le nuage de criquets qui s'est abattu sur la ville.*

Ô grand Harmakhis
Seigneur du levant
Toi qui illumine nos jours
C'est le coeur lourd que je me présente devant toi
Avec ce présent de myhrre et d'encens.

Pourquoi avoir laissé ces bêtes immondes traverser ton royaume?
Pourquoi nous affliger encore de telles souffrances?
Je t'en pris, aide-nous, nous pauvres mortels
Avant que ces abominations ne détruisent toutes nos récoltes
Et ne nous laisse sans la moindre nourriture.

Ô lève-toi pour nous, noble seigneur du ciel
Chasse ces bêtes de nos terres
Convaincs Seth de nous laisser en paix
Ô toi Dieu qui fait naître la crainte dans le coeur des autres Dieux.


*Tanis resta quelques minutes dans la position de prière, les fesses sur les pieds, les bras vers l'avant et la tête touchant presque le sol. On sentait la myhrre et l'encens se répandrent dans la pièce. L'endroit était calme, serein, elle voulait encore profiter de ce paisible endroit, mais elle se résigna à retourner dans l'enfer de la ville.*

Ipoua était un peu rassuré la chaleur étouffante et l'air putride semblaient se dissiper. son intendant lui fit part que l'humeur de ses employé semblait aller mieux. lorsque le responsable des champs arriva et demanda audience au maitre des lieux.

"noble Ipoua, une terrible nouvelle, sur les champs, une invasion de sauterelles."

Ipoua compris aussitôt, encore une malédiction des Dieux, il alla se purifier dans sa salle d'eau et se rendit immédiatement au temple.

il pénétra dans le temple d'Harmakis, déposa une nouvelle fois des offrandes et se mit à genoux devant le grand sphinx.

"Ô grand sphynx, merci de nous avoir aider contre le premier fléau
Je t'implore de continuer à nous venir en aide,
Chasse ses maudits insectes de nos champs,
Ne plonge pas notre belle cité dans la famine.
Veille sur nous grand Harmakis."


Ipoua se releva et retourna à l'entrée du temple, il déposa également des offrandes sur le petit autel de Seth afin d'apaiser sa colère. il fixa l'horizon et regarda un énorme nuage au loin sur les champs.

Les lumières sanglantes de la veille ayant disparu je me dis sa y est ce n'étais qu'une catastrophe passagère mais tout d'un coup je réalisa qu'il faisait encore nuit (hé oui le temps de sortir la tête de********** ben chut il y a des enfants qui peuvent passer ) et que ce n'était pas le brave coq de la ferme voisine (oui le même qui hier) qui me réveille comme chaque matin.
C'était autre chose, sa faisais un bruit étrange, comme celle de ses fameux insectes qui avait ravagé la Nubie l'année dernière. Surement que des marchant à lors de cette déferlante en amename avec eux sans s'en rendre compte et ses maudits grillions se reproduire tranquillement dans le delta sans que personne n'y fasse gaffe.
En ouvrant ma fenêtre il était déjà trop tard mon champs dévasté, tout ceux des alentours pareil même les greniers était pris d'assaut par ces envahisseurs.

Ô grand Harmakis, grand dieux protecteur pourquoi ne fais tu rien contre les ravages que tes divinisime semblable nous impose, lequel d'entre eux est fâché envers notre cité, pourquoi tant de fléaux d'un coup. Hier des nué ardentes sortirent de partout et aujourd'hui voila des nuages dévastateur de sauterelles.
Que nous arrivera t il demain puisant seigneur céleste.
Je t'offre ces jarres d'alcool et ses bijoux mais malheureusement je ne peu même pas te donner des mets plus raffiné qu'y hier puisque tout à été dévorer.
Je vais aller pêcher du poisson et ramasser les meilleurs algues du nil afin de vous préparer cette nuit un plat qui vous étonnera Ô grand dieux.

Après cette prière faite dans les règles de l'art, je me retourne et partit silencieusement et d'un pas religieux vers l'entrée du temple afin de participer à la lutte contre ses vermines qui détruisirent tout sur leur passage...

Bon,Hamarkis,

je ne suis pas bonne dans les prières,alors,dans ton infinie sagesse,tu me pardonneras
Y a des trucs,pas catholiques dans ma bonne ville de Guizeh!!
Des petites bébèttes qui nous f.....t la trouille à moi et mes concitoyens.
Alors,dans ta grande bonté,vire-moi c'te bestioles dans notre bon vieux Nil.

Nous sommes tous là a t'implorer dans ton temple ,alors qu'un bon coup de balai pourrait nous sortir d'affaire.

Donc,file-nous un coup de main,soit sympa!!

Sur ce,je te laisse toi et tes potes.

A+ Hamarkis.

Le visage de plus en plus triste et creux, Tanis arriva avec dans les bras des vêtements de lins pour donner au Dieu protecteur de la cité!

"Ô grand Harmakhis
Que le ciel soit bénit de ta présence
Que rien n'empêche ta course solaire dans le firmament
Que Pharaon soit béni pour tes largesses!

Voit ce que je t'apporte aujourd'hui
Maître du ciel
C'est tout ce qui me reste
Je l'ai fabriqué moi-même cette nuit
C'est pour toi, Ô bienveillant Seigneur!

Aide-nous de nouveau dans cette épreuve
Calme le Dieu responsble de ce nouveau fléau
Serait-ce Hâpy, Dieu bienveillant du Nil?
Serait-il fâché après nos batailles dans son eau bienfaitrice?
Je m'excuse platement devant toi, Ô soleil divin!
Entends ma prière, chasse ces vermines de notre Nil bien-aimé!"

Elle déposa les pagnes de lin sur l'autel, puis s'en fût, lasse et fatiguée de tous les malheurs qui s'abattent sur la cité.

un vol majestueux d'ibis passa prêt du temple et se dirigea vers l'énorme nuage de sauterelles. Ipoua venait de comprendre, Harmakis sauvez la ville une nouvelle fois. en quelques instant la nuée d'insecte avait totalement disparu. cette profusion de nourriture avait également attiré d'autres prédateurs mais Ipoua était déjà rentrer de nouveau dans le temple.

"Ô grand Sphinx, je te remercie pour avoir entendu nos prières,
Accorde nous encore ta protection,
Envoi nous de nouveau des signes.
Que la faveur envers toi gagne la population,
Que Guizeh t'acclame enfin comme tu le mérites
Grand sphinx, soit notre guide."

Ipoua se sentit las et décida de s'accorder un petit moment de répis à l'entrée de temple.

Khonsou, tranquille et parfait, le Roi des Dieux thébains,
Est assis gravement dans sa barque dorée :
Le col roide, l'oeil fixe et l'épaule carrée,
Sur ses genoux aigus il allonge les mains.

La double bandelette enclôt ses tempes lisses
Et pend avec lourdeur sur le sein et le dos.
Tel le Dieu se recueille et songe en son repos,
Le regard immuable et noyé de délices.

Un matin éclatant de la chaude saison
Baigne les grands sphinx roux couchés au sable aride,
Et des vieux Anubis ceints du pagne rigide
La gueule de chacal aboie à l'horizon.

Dix prêtres, du Nil clair suivant la haute berge,
D'un pas égal, le front incliné vers le sol,
Portent la barque peinte où, sous un parasol,
Siège le fils d'Ammon, Khons, le Dieu calme et vierge.

Où va-t-il, le Roi Khons, le divin Guérisseur,
Qui toujours se procrée et s'engendre lui-même,
Lui que Mout a conçu du Créateur suprême,
L'Enfant de l'Invisible, aux yeux pleins de douceur ?

Il méditait depuis mille ans, l'âme absorbée,
A l'ombre des palmiers d'albâtre et de granit,
Regardant le lotus qui charme et qui bénit
Ouvrir son coeur d'azur où dort le Scarabée.

Pourquoi s'est-il levé de son bloc colossal,
Lui d'où sortent la vie et la santé du monde,
Disant : Jirai ! Pareille à l'eau pure et féconde,
Ma vertu coulera sur l'arbuste royal !

Le grand Rhamsès l'attend dans sa vaste demeure.
Les vingt Nomes, les trois Empires sont en deuil,
Craignant que si le Dieu ne se présente au seuil,
La Beauté du Soleil, Néférou-Ra ne meure.

Voici qu'elle languit sur son lit virginal,
Très pâle, enveloppée avec de fines toiles ;
Et ses yeux noirs sont clos, semblables aux étoiles
Qui se ferment quand vient le rayon matinal.

Hier, Néférou-Ra courait parmi les roses,
La joue et le front purs polis comme un bel or,
Et souriait, son coeur étant paisible encor,
De voir dans le ciel bleu voler les ibis roses.

Et voici qu'elle pleure en un rêve enflammé,
Amer, mystérieux, qui consume sa vie !
Quel démon l'a touchée, ou quel Dieu la convie ?
Ô lumineuse fleur, meurs-tu d'avoir aimé ?

Puisque Néférou-Ra, sur sa couche d'ivoire,
Palmier frêle, a ployé sous un souffle ennemi,
La tristesse envahit la terre de Khêmi,
Et l'âme de Rhamsès est comme la nuit noire.

Mais il vient, le Roi jeune et doux, le Dieu vainqueur,
Le Dieu Khons, à la fois baume, flamme et rosée,
Qui rend la sève à flots à la plante épuisée,
L'espérance et la joie intarissable au coeur.

Il approche. Un long cri d'allégresse s'élance.
Le cortège, à pas lents, monte les escaliers ;
La foule se prosterne, et, du haut des piliers
Et des plafonds pourprés, tombe un profond silence.

Tremblante, ses grands yeux pleins de crainte et d'amour,
Devant le Guérisseur sacré qu'elle devine,
Néférou-Ra tressaille et sourit et s'incline
Comme un rayon furtif oublié par le jour.

Son sourire est tranquille et joyeux. Que fait-elle ?
Sans doute elle repose en un calme sommeil.
Hélas ! Khons a guéri la Beauté du Soleil ;
Le Sauveur l'a rendue à la vie immortelle.

Ne gémis plus, Rhamsès ! Le mal était sans fin,
Qui dévorait ce coeur blessé jusqu'à la tombe
Et la mort, déliant ses ailes de colombe
L'embaumera d'oubli dans le monde divin !

Par ce poème, tendre Harmakhis, je t'exprime ma douleur face à ses fléaux qui nous envahissent, je t'en prie Harmakhis, prend ma peine en pitié et délivre nous, délivre Guizeh de tout ses malheurs.

Ta fidèle prêtesse.